Chine 2013

prev next



<   >



Mon premier voyage en Chine remonte à 1978, je n'ai alors que vint deux ans et découvre un pays qui entame son éclosion, sous l'impulsion de son dirigeant, Deng Xiaoping. Au printemps 2013, soit trente cinq ans après ce premier voyage, j’ai le plaisir d’accompagner mon père pour un séjour d’un mois entre Shanghai, Hong Kong et Pékin mais aussi à Nankin, ancienne capitale impériale que je découvre, et Suzhou que j'avais visitée en 1978. Plus tranquille qu’autrefois, le tempo du voyage me permet d’observer patiemment ce qui m’entoure – Le temps est souvent une dimension qui manque lorsque l’on s’impose un programme dense.

De ce voyage je rapporte de nouvelles images, principalement en noir et blanc mais aussi en couleurs, toujours en argentique, qui témoignent de l’époque présente et des changements de la société.
Elles reflètent l’image d’un pays qui a renoué avec son passé et ses traditions comme en témoigne l’activité des temples mais qui a aussi pris goût aux produits de luxe et à la culture occidentale.

De hautes tours ou des centres commerciaux tapageurs remplacent progressivement les bâtiments anciens. Partout, de vastes chantiers à ciel ouvert annoncent l’arrivée du métro ou la construction d’une voie rapide. La Chine se modernise à pas de géant.

Pourtant, si le grouillement environnant permanent me frappe au premier abord, je retrouve, dans la lenteur du rythme pédestre, des aspects de la vie des Chinois qui n’ont pas évolué. Certes, les scooters ont remplacé les bicyclettes et les smartphones ont pris la place des carnets de croquis mais malgré la modernisation du décor et l’accélération du temps, les rôles n’ont pas changé depuis toutes ces années.

Grégoire de Gaulle